C’est le printemps


C’est le printemps, du vert, du jaune, du rouge, en avant les couleurs !

Vu que c’est le printemps, avec les enfants de 5-7 ans, j’ai préparé la salle en « atelier-printemps ». Puisqu’il y avait 12 enfants, j’ai installé 6 activités à faire par groupe de 2 sur les tables. Ainsi, une fois finie une étape, les 2 enfants  passaient sur une autre table « d’activité » . Mais tout d’abord tous les enfants ont commencé leur fond en vert clair à la gouache au rouleau. Ensuite ils l’ont essuyé avec de l’essui-tout pour qu’il soit à peu près sec pour faire les autres activités. 

 

Pendant que les fonds préparés et les couleurs des fleurs séchaient,  on a fabriqué la coccinelle. Tout d’abord, les enfants ont dessiné sur une feuille le corps et l’ont peint en rouge. 
Vu qu’il fallait aussi que ça sèche, ils ont découpé les couleurs des fleurs et les coeurs, qu’ils ont collés ensemble. Ils ont aussi essayé de découper les formes des pétales.
Après cela, il était temps de tout coller sur le fond : les fleurs et le corps de la coccinelle.
Alors, ils ont peint les détails avec un pinceau fin et de la peinture noire. C’est à dire, les points noirs sur la carapace, les pattes, la tête et les antennes.
On a même rajouté une étiquette où ils ont écrit leur nom !

Egalement, avec un autre groupe du même âge, on a fabriqué des coccinelles sur de l’herbe !
Afin de les réaliser, voici le tuto que les enfants ont suivi.
Par la suite, ils ont collé du papier crépon vert sur un carré en carton. Aussi, ils ont collé des bandes coupées au « ciseaux-multi-lames » tout autour pour faire de l’herbe.
Là-dessus, ils ont piqué un cure-dent peint en vert pour faire une fleur. En fin de compte, ils ont dessiné les pétales autour d’un rond fait avec ces écritures que j’avais préparées. Ensuite, ils l’ont collé sur le cure-dent.
Et voilà les « bêtes à bon dieu » obtenues !

coccinelles fabriquées par les enfants en papier
Petite histoire

Pourquoi appelle-t-on les coccinelles : « les bêtes à bon dieu » ?

En fait, ce surnom est tiré d’une légende remontant au Xe siècle.

D’abord, condamné à mort pour un meurtre commis à Paris, un homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte. En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée. Mais, une coccinelle se posa sur son cou.

Alors, le bourreau tenta de l’enlever, mais le coléoptère revint à plusieurs reprises se placer au même endroit. De sote que, le roi Robert II (972-1031) y vit alors une intervention divine et décida de gracier l’homme.

Plus tard, après quelques jours, le vrai meurtrier fut retrouvé. En somme, cette histoire s’est très vite répandue. Dès lors, la coccinelle fut considérée comme un porte-bonheur qu’il ne fallait pas écraser !

Afin d’illustrer le printemps avec les 6-7 ans, j’avais récupéré des assiettes anciennes. Effectivement, elles avaient été jetées car il y avait dessus un bouquet de fleurs un peu vieillot et un tour doré  démodés.
Mais du coup, elles ont servi de décor aux enfants. Ainsi, ils ont dessiné dessus des motifs au feutre noir permanent,  sur le thème du printemps …

Végétation luxuriante du printemps

Pour commencer, les enfants de 8 ans et plus sont partis d’une plaque en carton de 10cm X 10 cm. Donc, il fallait faire « pousser » des plantes qui débordent de cette surface. Pour cela, ils ont utilisé des rouleaux, de la peinture et des papiers colorés et ça a donné ça …

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